Questioning our certainties and confronting them with the structural resistance of Western societies, the works that make up La Beauté du Diable all have an undeniable political dimension. They operate a reversal of taste – a sort of transgressive alchemy. By a double movement of unveiling the horrible (like the Apocalypse which means “Revelation”) and its re-veiling under seductive trappings, they bear witness to the rejection of pain and the ugliness of the world.
In doing so, the exhibition questions the role and place of art in our current societies, recent creation being perfectly aware that danger lurks under the attractive veneer of the ornaments of capitalist and advertising perdition. Finally, she questions the religious dimension, from the demonization of contemporary art to its ability to revive debate within secularized cultures. Ambivalent, polysemous and cathartic, it highlights the oxymoron contained in its very title, accepts and defends this fascination with Faustian scents.
With works by Majd Abdel Hamid, Mathieu Kleyebe Abonnenc, Renaud Auguste-Dormeuil, Béatrice Balcou, Valérie Belin, Bianca Bondi, Christine Borland, Gast Bouschet, Pascal Convert, Nicolas Daubanes, Hélène Delprat, Stan Douglas, León Ferrari, Marina Gadonneix, Douglas Gordon, Suzanne Husky, Matthew Day Jackson, John Urho Kemp, William Kentridge, Joachim Koester, Nino Laisné, Julien Langendorff, Élodie Lesourd, Robert Longo, David Mach, Myriam Mechita, Annette Messager, Patrick Neu, Éric Pougeau, Sophie Ristelhueber, Andres Serrano, Annelies Štrba, Iris Van Dongen, Jean-Luc Verna, Jérôme Zonder.
Questionnant nos certitudes et les confrontant aux résistances structurelles des sociétés occidentales, les oeuvres qui composent La Beauté du Diable possèdent toutes une indéniable dimension politique. Elles opèrent un retournement du goût – une alchimie transgressive en quelque sorte. Par un double mouvement de dévoilement de l’horrible (à l’image de l’Apocalypse qui signifie « Révélation ») et de son revoilement sous des atours séduisants, elles témoignent du refus de la douleur et de la laideur du monde.
Ce faisant, l’exposition interroge le rôle et la place de l’art dans nos sociétés actuelles, la création récente ayant parfaitement conscience que le danger guette sous le vernis attirant des ornements de la perdition capitaliste et publicitaire. Elle interroge enfin la dimension religieuse, de la diabolisation de l’art contemporain à sa capacité à raviver le débat au sein de cultures sécularisées. Ambivalente, polysémique et cathartique, elle met en lumière l’oxymore contenu dans son titre même, assume et défend cette fascination aux effluves faustiennes.
Avec les oeuvres de Majd Abdel Hamid, Mathieu Kleyebe Abonnenc, Renaud Auguste-Dormeuil, Béatrice Balcou, Valérie Belin, Bianca Bondi, Christine Borland, Gast Bouschet, Pascal Convert, Nicolas Daubanes, Hélène Delprat, Stan Douglas, León Ferrari, Marina Gadonneix, Douglas Gordon, Suzanne Husky, Matthew Day Jackson, John Urho Kemp, William Kentridge, Joachim Koester, Nino Laisné, Julien Langendorff, Élodie Lesourd, Robert Longo, David Mach, Myriam Mechita, Annette Messager, Patrick Neu, Éric Pougeau, Sophie Ristelhueber, Andres Serrano, Annelies Štrba, Iris Van Dongen, Jean-Luc Verna, Jérôme Zonder.